Thèse : Étude phytochimique et toxicologique et évaluation de l'activité antioxydante, antidiabétique et antibactérienne des racines d'aristolochia longa L.
Ce travail de thèse contribue à la valorisation des extraits aqueux (AE), des fractions méthanoliques (FM), aqueuses (FA) et de l'acétate d'éthyle (EAF) de la racine d'Aristolochia longa par la justification scientifique de leur réputation médicinale, l'évaluation de leur toxicité et l'identification de composés phytochimiques susceptibles d'être responsables de leurs activités biologiques.
La MEF a démontré les meilleurs résultats en termes d'activités antidiabétiques et antibactériennes. En effet, cette fraction a inhibé l'enzyme -glucosidase (IC50 = 1,112 0,026 mg/mL) et a eu une bonne action bactériostatique contre Pseudomonas aeruginosa ATCC (MIC = 12,5 mg/mL).
L'activité antioxydante mesurée par trois méthodes (DPPH, ABTS et FRAP) a donné des résultats relativement modérés.
En fait, FA avait la valeur d'inhibition du radical DPPH la plus élevée (IC50 = 125,40 2,40 g/mL), tandis que FM avait la valeur d'inhibition du cation ABTS la plus élevée (IC50 = 61,58 2,15 g/mL).
L'étude phytochimique a révélé que la richesse de ces extraits en composés phénoliques est clairement liée à leur potentiel thérapeutique.
Nos investigations toxicologiques nous ont amené à la conclusion qu'un traitement oral de courte durée avec un extrait aqueux de racines d'A.
Longa n'a pas de toxicité systémique et que les véritables signes de toxicité n'apparaissent qu'après la troisième semaine de traitement.
Par conséquent, si les préparations aqueuses de ces racines sont utilisées correctement, les gens peuvent en bénéficier sans ressentir d'effets secondaires négatifs.
Sur la base de ces résultats, des recherches supplémentaires (études in vivo et essais cliniques) sur cette plante devraient être menées afin de développer de nouveaux phytomédicaments au Maroc.